vendredi 23 mai 2014

Les serveurs virtuels, comment ça marche ?


Les serveurs virtuels assurent une flexibilité dans l'utilisation des serveurs qui permet de faire fonctionner plusieurs machines virtuelles sur un même matériel en optimisant ses ressources.

Avec l'essor du cloud et de la virtualisation, les serveurs virtuels se démocratisent et de nombreuses sociétés bâtissent des offres sur cette base, avec l'avantage d'une flexibilité permettant de répondre à des besoins changeants.
A partir d'un serveur physique, il est possible de créer plusieurs serveurs virtuels indépendants les uns des autres mais utilisant les mêmes ressources matérielles. Côté logiciel, ils peuvent utiliser un noyau commun ou exploiter des systèmes d'exploitation totalement différents.
 Chacune des machines virtuelles créées fonctionne de façon indépendante et sécurisée, sans échange d'informations et sans risque de contamination en cas de corruption des bases de données.
La force du système est celle de la virtualisation, avec la fourniture d'une capacité souple pouvant être modifiée facilement en fonction des besoins, tandis que le serveur physique devient le réceptacle assurant le bon fonctionnement des machines virtuelles qu'il héberge.
La solution est particulièrement intéressante pour les sociétés ne disposant pas de ressources pour bâtir leur propre infrastructure de serveurs ou dont les besoins évoluent trop vite par rapport à la conception d'une solution spécifique.
Elle peut également être utilisée pour optimiser l'usage du matériel, sachant que la charge de travail des serveurs n'est généralement pas continue et que les ressources peuvent être réparties tout au long de leurs cycles actifs, au lieu de laisser un unique serveur en activité et n'utilisant la plupart du temps qu'une fraction de ses ressources.
La gestion des serveurs virtuels peut enfin être directe ou passer par des services de virtualisation chargés d'optimiser les ressources disponibles de façon dynamique entre les machines virtuelles selon la charge de travail du moment.
Par rapport à un serveur classique avec son matériel et son logiciel propres, elle peut permettre de réduire le risque d'indisponbilité du matériel. Si un composant de l'un des serveurs virtuels vient à tomber en panne, les autres serveurs virtuels peuvent continuer de fonctionner normalement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaire :